(Français) La Menace Russe : Le Grand Barnum de la Peur, avec le Covid en Guest Star pour Vider Vos Poches
ORIGINAL LANGUAGES, 6 Oct 2025
Diran Noubar – TRANSCEND Media Service
4 oct 2025 – Oh, mesdames et messieurs, bienvenue au spectacle de l’année, où l’Occident remet le couvert avec un nouveau monstre sous l’oreiller: la “menace russe” ! Après le triomphe planétaire de l’opération “Covid” – ce chef-d’œuvre où un virus invisible a transformé vos économies en distributeurs automatiques pour Big Pharma – voici le reboot géopolitique, avec des missiles en guest stars et Vladimir Poutine en méchant de série B. Les États occidentaux, ces virtuoses du chaos orchestré, agitent leur baguette magique – la peur – pour siphonner les portefeuilles des classes moyennes, ces éternels pigeons qui applaudissent en se faisant plumer. Parce que soyons honnêtes : que ce soit un virus ou un ours slave, l’économie de la peur est une machine à cash si bien huilée qu’elle mériterait un Oscar du braquage légal. Et le Covid ? Oh, chers amis, c’était le hors-d’œuvre parfait avant le plat principal. Attachez vos ceintures, ça va piquer comme un test PCR mal placé.
Le principe est d’une simplicité biblique : prenez un épouvantail – un microbe mutant, un soi-disant « dictateur » en treillis – et laissez les médias, ces cheerleaders en costard, hurler “fin du monde !” jusqu’à ce que vous planquiez votre portefeuille sous le matelas. Ensuite, bam ! Les budgets publics explosent, les contrats juteux pleuvent, et les élites se frottent les mains pendant que les classes moyennes découvrent l’inflation, les taxes et l’austérité “pour la bonne cause”. C’est du théâtre de génie : les politiciens jouent les sauveurs, les industriels encaissent, et vous, brave contribuable, vous payez pour le décor, les costumes et le champagne des coulisses. Historiquement, c’est une recette plus vieille qu’une brique de lait oubliée dans un frigo : la peur vend mieux qu’un billet de loterie, et les classes moyennes sont toujours les premières à acheter.
Commençons par un retour en arrière, direction l’opération Covid (2020-2022), cette tragicomédie mondiale où le virus a volé la vedette, mais les vrais gagnants étaient dans les coulisses. Pendant que vous désinfectiez vos courses comme un agent du FBI traquant des empreintes, Pfizer, Moderna et leurs copains dansaient la samba sur 90 milliards de dollars de profits rien qu’en 2021, avec des marges à 19 % qui feraient rougir un baron de la drogue. Ces génies ont claqué plus de fric en pubs criardes et en rachats d’actions pour gaver leurs actionnaires qu’en recherche pour “sauver l’humanité”. Les gouvernements ? Ils ont injecté des trillions de vos impôts pour financer des vaccins, vendus ensuite à prix d’or – certains traitements ont rapporté 3 000 % de marge, un hold-up que Bonnie et Clyde n’auraient même pas osé rêver. Et vous, les classes moyennes ? Vos factures de médocs ont bondi de 15 % en mars 2020, pendant que les aides publiques fondaient plus vite qu’un masque en papier dans la pluie. Les PME crevaient, les jobs s’évaporaient, mais pas de panique : c’était pour “votre santé”. Alors, vous avez applaudi les soignants à 20h, pendant que les PDG de Big Pharma qu’on croisait dans la marina à Dubai (où il y avait ZERO confinement et le champagne coulait à flot) commandaient des yachts à 20 millions ou plus.
Mais le Covid, ce n’était pas qu’une affaire de labos. Les géants de la tech – Amazon, Zoom, et autres vautours numériques – ont surfé sur la vague des confinements comme des pros. Jeff Bezos a vu sa fortune grimper de 65 milliards en 2020, pendant que vous cliquiez frénétiquement pour des livraisons de papier toilette à prix d’or. Les gouvernements ont balancé des chèques d’aide, financés par vos taxes, pour “soutenir l’économie” – comprendre : renflouer les copains. Les classes moyennes, elles, ont vu leurs loyers et leurs courses flamber, avec une inflation alimentaire qui a grimpé de 7 % dans certains pays en 2021. Pendant ce temps, les politiciens qui votaient ces plans de relance avaient des actions bien placées dans les boîtes qui profitaient du chaos. Coïncidence ? Bien sûr, et moi je suis un méchant dictateur !…
Rebondissons sur la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), ce blockbuster où les profiteurs ont écrit le script en or. Pendant que les soldats jouaient à cache-cache avec les balles, des boîtes comme Boeing et General Motors facturaient des clous à prix de caviar. Harry Truman, ce fouineur de sénateur, a déterré des milliards de dollars de surfacturation – des uniformes à 200 % du prix, des rations qui sentaient le rat crevé. Mais pour chaque Truman qui jouait les justiciers, des dizaines de vautours bâtissaient des empires sur vos impôts, avec des usines flambant neuves offertes par l’État. Les classes moyennes ? Elles bossaient pour des salaires de misère, payant des taxes pour des tanks pendant que les actionnaires trinquaient à la victoire. “Sauver le monde libre”, qu’ils disaient. Sauver leurs portefeuilles, surtout.
Et l’Irak (2003-2011) ? Ce remake foireux où la “menace des armes de destruction massive” a justifié un braquage à 2 000 milliards de dollars. Halliburton, dirigé par l’ami Cheney – quel heureux hasard ! – a raflé 39 milliards en contrats sans concurrence, pendant que Blackwater facturait des mercenaires à 1 200 dollars l’heure pour jouer les Rambo du désert. Lockheed Martin ? 21,9 milliards en 2003 pour des F-16 qui faisaient pschitt au-dessus de Bagdad. Les sénateurs actionnaires de Raytheon et Northrop Grumman votaient “oui” à chaque budget, transformant chaque missile en dividende perso. Les classes moyennes ? Elles ont hérité d’une dette publique en mode fusée, de coupes dans l’éducation et la santé, et d’une inflation qui rongeait leurs salaires. Mais c’était pour la “démocratie”, alors tout va bien, non ?
Et maintenant, la “menace russe”, ce vaudeville ukrainien où l’Occident joue les héros en 4K. Depuis 2022, 120 milliards de dollars d’aide US à Kiev ont atterri direct dans les poches de Lockheed et Raytheon, qui testent leurs joujoux high-tech sur le terrain pendant que leurs actions font des claquettes à Wall Street. L’Europe ? Elle a boosté ses budgets défense de 20-30 %, arrosant des milliers de sous-traitants qui rigolent jusqu’à la banque. Pendant ce temps, l’inflation énergétique et alimentaire étrangle les classes moyennes, qui paient pour des drones qu’ils ne verront jamais, sauf à la télé. Les politiciens ? Ils agitent leurs drapeaux, signent des chèques, et réservent leurs billets pour le prochain gala des profiteurs à Davos.
En résumé, l’opération Covid a été l’échauffement parfait pour la “menace russe”. Le virus a montré la voie : terrifiez, taxez, encaissez. Pendant que vous mettiez des masques en tissu made in China, Big Pharma et Big Tech remplissaient des coffres-forts. Aujourd’hui, c’est la Russie qui joue les méchants, mais le script reste le même : les élites se gavent, les classes moyennes paient, et la peur fait tourner la machine. Alors, continuez d’applaudir, braves gens, et vérifiez vos poches – si elles sont vides, c’est juste pour votre “sécurité”. Prochain épisode ? Peut-être une invasion extraterrestre. D’ici là, serrez bien votre budget et dormez mal.
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Diran Noubar, Italo-Arménien né en France, a vécu dans 11 pays avant de s’installer en Arménie. Documentariste et reporter de guerre de renommée mondiale, salué par la critique, il a produit et réalisé plus de 20 longs métrages documentaires à New York au début des années 2000. Auteur-compositeur-interprète et guitariste, il a également formé son propre groupe et dirige wearemenia.org, une association à but non lucratif.
Tags: COVID-19, China, Eastern Europe, Hoax, Putin, Russia, USA, West
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