(Français) La Rencontre Trump-Zelensky : Triomphe de la Vision Russe et Débâcle de l’Europe sous Macron et von der Leyen
ORIGINAL LANGUAGES, 20 Oct 2025
Diran Noubar – TRANSCEND Media Service
Washington, 18 octobre 2025 – La rencontre historique du 18 octobre entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche a redessiné la géopolitique mondiale en 2,5 heures d’échanges tendus. En refusant catégoriquement de livrer les missiles Tomahawk demandés par Kiev pour frapper la Russie, Trump a scellé un virage décisif : un cessez-le-feu immédiat le long des lignes de front actuelles. « Il est temps d’arrêter les tueries », a-t-il martelé, reprenant presque mot pour mot les appels de Vladimir Poutine depuis le début de l’opération spéciale en février 2022. Cette position, qui consacre la clairvoyance de Moscou, enterre l’illusion d’une victoire militaire ukrainienne portée à bout de bras par l’Europe, et en particulier par Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen. Leur obstination à prolonger la guerre, qualifiée hier de « folie collective », s’effondre face à la collaboration naissante entre Russes et Américains, orchestrée par Poutine et Trump. Zelensky, défait et résigné, a concédé à contrecœur : « Nous devons nous arrêter où nous sommes. »
Une Rencontre sous Haute Tension : Trump Écarte l’Escalade
Zelensky, arrivé à Washington en quête d’armes longue portée pour une offensive désespérée, s’est heurté à un mur. La veille, Trump avait discuté plus d’une heure avec Poutine, qualifiant l’échange de « très productif » sur Truth Social : « J’ai cru faire d’excellents progrès lors de cette conversation téléphonique d’aujourd’hui. » Flanqué du vice-président JD Vance et du secrétaire au Trésor Scott Bessent, Trump a balayé les demandes de Tomahawks, estimant qu’ils réduiraient les stocks américains et risqueraient une escalade incontrôlable. « Les Tomahawks sont une grosse affaire », a-t-il averti, avant de lâcher aux journalistes : « Je peux persuader Poutine d’arrêter la guerre ? Yup. » Après la réunion, il a posté sur Truth Social : « La réunion avec [Zelensky] a été très intéressante et cordiale. Je lui ai dit, comme je l’ai fortement suggéré au président Poutine, qu’il est temps d’arrêter les tueries et de conclure un ACCORD ! Assez de sang a été versé, avec des lignes de propriété définies par la Guerre et les Tripailles. Ils devraient s’arrêter où ils en sont. Que les deux revendiquent la Victoire, que l’Histoire décide ! »
Ces mots, d’une clarté brutale, font écho aux propositions russes de 2022 : neutralité ukrainienne, démilitarisation et protection des russophones. Rejetées alors par Kiev sous l’influence de Macron et von der Leyen, elles apparaissent aujourd’hui comme la seule issue réaliste. La rencontre, décrite comme « tendue » par Axios, a vu Zelensky tenter un troc absurde – drones ukrainiens contre missiles – vite écarté par Trump, qui a jugé l’escalade « inutile ». Le président américain, aligné sur Poutine, a validé la vision russe : prolonger le conflit n’a fait qu’accumuler les morts, les ruines et les dettes.
Zelensky, l’Aveu d’un Défaitisme Inéluctable
Dans Lafayette Park, après la rencontre, Zelensky a livré une conférence de presse où son ton trahissait la résignation. Réagissant au post de Trump, il a lâché, le visage fermé : « Le président a raison, et nous devons nous arrêter où nous sommes. C’est important, de s’arrêter où nous sommes, et ensuite de parler. » Ces mots, un aveu d’échec, contrastent avec ses discours enflammés d’autrefois promettant une « victoire totale ». « Les discussions sur les territoires restent sensibles », a-t-il ajouté, reconnaissant que « la Russie voulait occuper tout », une admission implicite que le Donbass, la Crimée et les régions libérées sont perdus. Selon CNN, Zelensky a briefé les leaders européens virtuellement, décrivant une « conversation franche » mais sans progrès sur les armes. « Nous avons décidé de ne pas parler publiquement des missiles longue portée pour l’instant, car les États-Unis ne veulent pas d’escalade », a-t-il confessé, confirmant le refus de Trump. Le New York Times note qu’il est reparti « déçu », ayant plaidé en vain pour les Tomahawks. Cet effondrement moral scelle l’échec de la stratégie guerrière imposée par l’Europe.
Poutine et Lavrov : Les Prophètes du Réalisme
Depuis 2022, Vladimir Poutine a plaidé pour un cessez-le-feu basé sur des réalités géopolitiques. Lors d’une conférence en mars 2025 avec le président biélorusse Aleksandre Loukachenko, il avait déclaré : « L’idée [d’un cessez-le-feu] est juste – et nous la soutenons – mais il y a des questions que nous devons discuter. » Sur les négociations, il ajoutait : « Nous devons négocier avec nos collègues et partenaires américains. Peut-être que j’aurai un appel avec Donald Trump. » Cet appel, survenu le 17 octobre, a porté ses fruits. Poutine, dans un rare clin d’œil à Trump, avait conclu en mars : « À ceux qui veulent revenir, nous disons : Bienvenue, bienvenue à tout moment », répétant « welcome » en anglais. Hier, il a confirmé sa disponibilité pour un sommet à Budapest d’ici deux semaines, comme l’a relayé Trump : « La réunion aura lieu dans les deux prochaines semaines. »
Le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a renforcé cette ligne avec une fermeté diplomatique. En août 2025, sur NBC News, il avait averti : « Poutine est prêt à rencontrer Zelensky quand l’agenda sera prêt pour un sommet, et cet agenda n’est pas prêt du tout. » Critiquant les illusions européennes, il ajoutait : « Quand le président Trump a apporté ces questions à la réunion à Washington, il était clair pour tout le monde qu’il y avait plusieurs principes que Washington croit devoir être acceptés, y compris pas d’adhésion à l’OTAN, y compris la discussion des questions territoriales, et Zelensky a dit non à tout. » Hier, Lavrov a salué l’appel Trump-Poutine comme un « progrès constructif », tout en réitérant que « sans agenda clair, pas de sommet ». Cette constance russe, moquée par Macron et von der Leyen, s’impose aujourd’hui comme la seule voie viable.
La Débâcle de Macron et von der Leyen : Une Europe Égarée
Si l’Europe a échoué, Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen en portent la responsabilité écrasante. Depuis 2022, Macron a multiplié les déclarations grandiloquentes, promettant d’« humilier la Russie » et d’envoyer des troupes françaises en Ukraine, une idée vite abandonnée face aux risques d’escalade nucléaire. En 2023, lors d’un sommet à Bruxelles, il clamait : « Nous ne pouvons pas laisser la Russie gagner, car ce serait la fin de la sécurité européenne. » Cette rhétorique, déconnectée des réalités du terrain, a poussé la France à livrer des missiles SCALP et des chars AMX-10, engloutissant des milliards d’euros dans une guerre perdue d’avance. Macron, qui se rêvait en leader de l’Europe, a ignoré les offres de paix russes, préférant une posture de va-t-en-guerre qui a ruiné les finances françaises et aliéné ses partenaires non alignés comme la Hongrie.
Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a été tout aussi coupable. En 2022, elle promettait une « victoire ukrainienne » grâce à un soutien financier et militaire illimité, déclarant lors d’une visite à Kiev : « L’Ukraine se bat pour nos valeurs, et nous serons à ses côtés jusqu’à la victoire. » Sous son égide, l’UE a déboursé plus de 100 milliards d’euros, vidant ses caisses et alimentant une inflation énergétique qui a frappé les ménages européens. Sa décision d’imposer des sanctions draconiennes contre la Russie, loin d’affaiblir Moscou, a renforcé ses alliances avec la Chine, l’Inde et l’Iran, isolant l’Europe sur la scène mondiale. En 2024, von der Leyen a encore poussé pour des livraisons d’armes lourdes, ignorant les avertissements de Poutine sur une « réponse asymétrique ». Hier, alors que Zelensky rentrait bredouille, von der Leyen a tenté de sauver la face dans un tweet laconique : « L’UE continuera de soutenir l’Ukraine. » Mais ce soutien, sans les États-Unis, est une coquille vide.
Leur stratégie, fondée sur une illusion de supériorité morale et militaire, a conduit à une catastrophe. L’Ukraine a perdu plus de 500 000 vies, son économie est exsangue, et les territoires libérés par la Russie – Donbass, Crimée, Zaporijjia – sont hors de portée. Macron et von der Leyen, qui ont rejeté les propositions de cessez-le-feu de Poutine en 2022 et 2023, ont prolongé un conflit inutile, transformant l’Europe en vassal d’une guerre par procuration. Leur entêtement a non seulement affaibli l’UE économiquement, mais l’a aussi marginalisée diplomatiquement. Trump, en coupant les vivres, et Poutine, en imposant ses conditions, ont révélé leur erreur fatale : ils avaient tort sur tout.
Poutine et Trump : Une Alliance pour la Paix
La collaboration entre Trump et Poutine, scellée par l’appel du 17 octobre, est le moteur de ce tournant. Trump, avec son « Yup » confiant, et Poutine, avec sa vision d’une « paix durable éliminant les causes profondes », forment un duo improbable mais efficace. Leur entente, ancrée dans une méfiance partagée envers l’OTAN et les élites européennes, vise une « nouvelle Yalta » : un redécoupage des sphères d’influence respectant les lignes rouges russes. Un cessez-le-feu pourrait être acté d’ici Noël, suivi de pourparlers à Budapest sur la sécurité européenne. Zelensky, acculé, évoque des « étapes séquentielles » pour les territoires, tandis que Macron et von der Leyen, relégués au second plan, assistent à l’effondrement de leur rêve belliciste.
Conclusion : Une Europe Humiliée, une Paix Russo-Américaine
La rencontre Trump-Zelensky consacre la victoire de la raison russe sur la folie européenne. Poutine, prophétique, avait prédit l’impasse dès 2022 ; Lavrov, avec sa diplomatie de fer, a maintenu le cap. Face à eux, Macron et von der Leyen, architectes d’une débâcle historique, incarnent l’échec d’une Europe déconnectée, engluée dans une rhétorique atlantiste stérile. Grâce à Trump et Poutine, le sang cessera de couler, et un monde multipolaire émergera. L’Histoire, comme le dit Trump, jugera – mais elle condamne déjà l’arrogance de Macron et von der Leyen, qui ont conduit l’Europe à sa perte. Hier, à Washington, une page s’est tournée : celle d’une paix imposée par la sagesse, non par l’aveuglement.
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Diran Noubar, Italo-Arménien né en France, a vécu dans 11 pays avant de s’installer en Arménie. Documentariste et reporter de guerre de renommée mondiale, salué par la critique, il a produit et réalisé plus de 20 longs métrages documentaires à New York au début des années 2000. Auteur-compositeur-interprète et guitariste, il a également formé son propre groupe et dirige wearemenia.org, une association à but non lucratif.
Tags: Emmanuel Macron, European Union, Putin, Russia, Trump, USA, Ukraine, Volodymyr Zelenskyy
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