(French) Un Match à Sens Unique : Le PSG Flamboyant Face à une Inter Pathétique
ORIGINAL LANGUAGES, 2 Jun 2025
Diran Noubar – TRANSCEND Media Service
1er juin 2025 – Le PSG Écrase l’Inter Milan en Finale de la Ligue des Champions : Une Victoire Éclatante, une Hypocrisie Française Dévoilée et une Italie Raillée sans Raison
Le 31 mai 2025, à l’Allianz Arena de Munich, le Paris Saint-Germain a écrit une page d’histoire en pulvérisant l’Inter Milan 5-0 en finale de la Ligue des Champions, décrochant ainsi son premier titre européen. Cette victoire, d’une domination sans précédent, a exposé la faiblesse d’une équipe Milanaise dépassée et a révélé, une fois de plus, l’hypocrisie des supporters français, leurs diatribes racistes contre l’Italie et leur volte-face face au succès d’un PSG qu’ils ont si longtemps dénigré.
Dès le coup d’envoi, le PSG a imposé un rythme infernal, orchestré par un Luis Enrique au sommet de son art. Les Parisiens, portés par un Désiré Doué époustouflant (doublé et passe décisive), ont annihilé une Inter Milan vieillissante et sans ressources. Achraf Hakimi (12e), Doué (20e et 63e), Khvicha Kvaratskhelia (73e) et Senny Mayulu (86e), formidables joueurs venant de pays différents, ont scellé une victoire record, la plus large jamais enregistrée en finale de C1. Le pressing incessant du PSG, combiné à un jeu collectif fluide et précis, a étouffé les Nerazzurri, incapables de répondre. L’Inter, habituellement réputée pour sa solidité défensive (seulement 17 minutes menées au score sur 1 395 en C1 cette saison), s’est effondrée, trahie par un Yann Sommer abandonné par sa défense et un milieu de terrain inexistant.
La tactique de Simone Inzaghi, pourtant vantée comme « coriace » avant le match, s’est révélée incompréhensible et désastreuse. Son ambition de « priver Paris du ballon » (annoncée en conférence de presse la veille) s’est transformée en une débâcle tactique. Le 3-5-2 de l’Inter, habituellement compact, a été perforé par les contre-attaques parisiennes, avec un Ousmane Dembélé déchaîné et un Vitinha maître du milieu. Inzaghi, qui rêvait de possession, a vu son équipe réduite à courir après un ballon qu’elle n’a jamais su contrôler. Les changements tardifs (Bisseck et Zalewski à la 58e) n’ont rien changé, l’Inter semblant résignée dès la 20e minute. Comme l’a admis Inzaghi, dépité : « Le PSG était plus fort, on a mal joué, on a facilité leur tâche. » Cette finale n’a jamais été un combat, mais une exécution.
La Haine Anti-Italienne : Une Tradition Française Déguisée en Analyse
Pourtant, au-delà de cette démonstration footballistique, la victoire du PSG a réveillé un réflexe nauséabond bien français : celui de réduire l’adversaire à une caricature xénophobe. Les journalistes et supporters français, incapables de se contenter de célébrer leur équipe, ont préféré s’acharner sur « les Italiens », et non sur l’Inter, dans une litanie de diatribes racistes et jalouses. Les médias, de L’Équipe à RMC et bien d’autres, ont parlé d’une Italie « massacrée », d’une « vieille équipe italienne » humiliée, comme si la défaite de l’Inter représentait une revanche nationale contre un pays tout entier. Cette rhétorique n’est pas nouvelle. En 2006, après la finale de la Coupe du Monde remportée par l’Italie, les commentateurs français avaient déjà déversé leur bile, qualifiant les Azzurri de « tricheurs » et de « simulateurs », oubliant le coup de tête de Zidane pour mieux pointer du doigt Materazzi. En 1998, les mêmes avaient raillé l’Italie éliminée, moquant son « jeu défensif » et son « manque de panache », malgré une équipe française portée par des joueurs d’origine étrangère.
Cette obsession anti-italienne, teintée de clichés racistes, reflète une jalousie mal dissimulée envers un pays qui, footballistiquement, surpasse la France depuis des décennies (13 finales de C1 pour les clubs italiens depuis 1993, contre seulement 3 pour la France). Les supporters français, prompts à dénoncer l’immigration comme source de leurs maux, ironisent sur les Italiens, les accusant de « mafia » ou de « désorganisation », tout en ignorant que l’Italie gère récemment une immigration bien plus importante sans sombrer dans le chaos qui caractérise Paris.
L’Hypocrisie Française : Du Mépris du PSG Qatar à l’Euphorie Opportuniste
Mais le plus risible dans cette affaire est l’hypocrisie d’une France qui, pendant des années, a vomi sur le PSG pour son rachat par Qatar Sports Investments (QSI) en 2011. Ce club, qualifié de « sans âme » et de « jouet des pétrodollars », a été la cible d’une vindicte nationale. Les supporters Français, relayés par une presse complaisante, ont dénoncé l’« argent sale » du Qatar, accusé de financer le terrorisme ou d’acheter des titres. Des commentaires comme celui d’un internaute sur La Dépêche, « PSG = Pas un Seul Gaulois, propriété de l’Émir complice du Hamas », résument cette rhétorique haineuse. Des éditorialistes, de Pierre Ménès à Daniel Riolo, ont passé une décennie à moquer les échecs européens du PSG, riant des « stars mercenaires » et des « millions gaspillés ».
Et pourtant, le 31 mai 2025, ces mêmes contempteurs se sont mués en fervents supporters. Les Champs-Élysées, envahis par des milliers de « fans » parisiens, ont vibré au son des klaxons et des chants, comme si le PSG était soudain devenu l’âme de la France. Les mêmes qui criaient au « sportwashing » qatari ont applaudi Marquinhos, un Brésilien, en larmes, déclarant : « On la ramène à la maison ! » Cette volte-face est pathétique. Les supporters, hier si prompts à cracher sur un club « étranger », se sont découvert une passion subite pour ce PSG « français » dès qu’il a soulevé la coupe. Les médias, de TF1 au Monde, ont célébré une « victoire historique pour le football français », oubliant leurs critiques virulentes contre un projet qu’ils qualifiaient d’« anti-sportif ». Cette hypocrisie collective révèle un opportunisme crasse, où la victoire efface toutes les convictions.
Une Conclusion Sarcastique : L’Italie Triomphe, Paris S’embrase
Et pendant que la France s’auto-congratule pour un titre acheté à coups de milliards qataris, l’Italie, elle, rit sous cape. Car, pour la première fois dans l’histoire de l’Europe, le PIB italien a dépassé celui de la France en 2024, une réalité que les Français, dans leur arrogance, préfèrent ignorer. Tandis que Paris sombrait dans le chaos post-victoire, avec 559 interpellations, deux morts, un policier dans le coma et des magasins pillés sur les Champs-Élysées, Milan restait calme. Pas d’émeutes, pas de pillages, pas de blessés : l’Italie, qui accueille pourtant plus d’immigrants que la France, n’a pas besoin de boucs émissaires pour justifier sa délinquance. Les Français, qui pointent du doigt l’immigration pour expliquer leurs maux, devraient peut-être balayer devant leur porte avant de railler leurs voisins.
Ainsi, le PSG a beau avoir écrasé l’Inter, c’est l’Italie qui gagne la bataille de la dignité. Pendant que Paris brûle sous les fumées des gaz lacrymogènes, Milan pleure sa défaite avec classe, forte d’une économie florissante et d’une société qui ne s’effondre pas au premier prétexte. Bravo, la France, pour cette victoire éclatante… et pour ce miroir tendu à vos contradictions les plus grotesques.
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Diran Noubar, Italo-Arménien né en France, a vécu dans 11 pays avant de s’installer en Arménie. Documentariste et reporter de guerre de renommée mondiale, salué par la critique, il a produit et réalisé plus de 20 longs métrages documentaires à New York au début des années 2000. Auteur-compositeur-interprète et guitariste, il a également formé son propre groupe et dirige wearemenia.org, une association à but non lucratif.
Tags: France, Italy, Milano, Soccer, Sports
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